Pour retrouver sa tranquillité : Elle fait condamner son fils à six mois de prison

Que ne faut-il pas faire pour retrouver sa tranquillité d’esprit. Il faut croire qu’A. Keïta a rapidement trouvé la solution à son problème.
 
Après avoir traduit son fils A. M. Seck en justice pour menace de mort, la dame demande au tribunal de condamner le jeune de 29 ans à six mois de prison minimum. Un souhait exaucé par le juge.
 
Malgré un séjour carcéral d’un an, A. M. Seck n’a pas changé de comportement vis-à-vis de sa mère qu’il continue de maltraiter, chaque fois qu’il est en état d’ébriété. «Il m’insulte et m’injurie, chaque fois qu’il est ivre», a confié la vieille dame à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar.
 
Selon A. Keïta ,ce n’est pas la première fois qu’elle porte plainte contre son fils. Mais cette fois, A. M. Seck est allé trop loin, car il l’a menacée de mort. «Il a débarqué vers 2 h du matin pour me réclamer son produit cellulosique. Je n’ai pas donné suite à ses caprices. Il s’est armé d’une écumoire et  a menacé de me tuer. Je me suis rendue directement à la police pour sauver ma vie», plaide la mère du prévenu.
 
Cependant, l’adulte de 29 ans ne l’entend pas de cette oreille. Il qualifie son acte d’erreur et prétend qu’il n’était pas lucide au moment des faits. «Si je l’ai menacée, je n’en suis pas conscient, car j’étais ivre. Je lui demande pardon», confesse-t-il.
 
Joignant l’acte à la parole, A. M. Seck a tenu un pan du voile de sa génératrice, s’est mis à genoux et supplié sa maman. 
 
D’ailleurs,  A. M. Seck  est allé jusqu’à  inviter sa mère à prendre le numéro du juge et de l’appeler en cas de récidive. 
 
Mais cela n’a pas convaincu la dame qui a supplié le juge d’appliquer la loi. «Si vous voulez me rendre service, condamnez-le à six mois, voire  un an, car je veux trouver ma tranquillité. Le bailleur m’a expulsée à cause de lui. Je vous en prie, je suis fatiguée», insiste-t-elle.
 
Après avoir sermonné le prévenu pour son comportement irresponsable, le parquet a requis de 2 ans ferme. Une peine jugée trop lourde par la mère, qui déclare : «Je veux le faire corriger, pas le faire tuer. Deux ans, c’est trop. Appliquez-lui une peine qui me permettra de trouver un endroit où me cacher.» Pour elle, une condamnation à six mois suffit pour qu’elle refasse  sa vie. 
 
Ainsi, le tribunal a suivi sa requête en rendant son délibéré.

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