Officiellement ouverte hier par des séances plénières, c’est à partir d’aujourd’hui que commence véritablement la 27e Conférence des parties des Nations unies consacrée au climat, à Charm el-Cheikh en Égypte, et ce jusqu’au 18 novembre

Plus d’une centaine de chefs d’État et de gouvernement se sont réunis ce matin pour faire le point sur la trajectoire des États afin de respecter les objectifs de l’accord de Paris, qui vise à limiter le réchauffement climatique à 2°C avant la fin du siècle.

Les chefs d’États européens Giorgia Meloni, Emmanuel Macron, Mark Rutte, Olaf Scholz, Pedro Sanchez, Ursula von der Leyen, Nicola Sturgeon, Rishi Sunak, Macky Sall ainsi que ses homologues africains sont présents au « sommet des leaders » aujourd’hui et demain.
Le président Biden par contre ne sera présent à la COP 27 qu’à partir de vendredi, après les élections de mi-mandat. La présence remarquable des dirigeants africains se justifie. En effet le fameux sujet sur les financements doit officiellement être à l ordre du jour à Charm El Cheikh et ajouté à l agenda du jour selon eux. Rappelons que la promesse des pays du Nord de porter à 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 leur aide aux pays du Sud pour réduire leurs émissions et se préparer aux impacts n’est toujours pas tenue. Et le Sud réclame désormais un financement supplémentaire dédié aux «pertes et dommages» déjà subis. Mais les pays développés sont très réticents, et n’ont accepté l’an dernier que la création d’un «dialogue» sur la question, prévu jusqu’en 2024. Ce matin le Président Macron a invité les pays pollueurs à respecter leurs engagements. On jugera du succès ou de l’échec de la COP27 sur un accord sur cette facilité de financement des pertes et dommages», a prévenu Munir Akram, ambassadeur du Pakistan à l’ONU et président du G77+Chine, qui représente plus de 130 pays émergents et pauvres. Le Président Macky Sall en appelle à la responsabilité des pays riches et pollueurs. « Ils doivent apporter une contribution financière pour aider les pays pauvres à mener une politique environnementale, » soutient le président sénégalais. Sinon, ce sera la « destruction certaine de la planète ».

FATOU NIANG SHARM EL CHEIKH

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