« Ils m’ont traité de pédé… » : Un homme tabassé en Belgique par deux ados de 13 et 14 ans pour…

Arthur, un Saint-Gillois (Bruxelles) de 28 ans, raconte sur les réseaux sociaux qu’il a été tabassé par deux ados. D’après le Saint-Gillois, il s’agit sans l’ombre d’un doute d’une agression homophobe. Via les réseaux sociaux, la victime est revenue sur son agression dans les moindres détails.
 
« Je viens de me faire tabasser au Parvis de Saint-Gilles. Je rentre dans la station et ils me traitent de pédé, sans doute, car portant un sac rose licorne et un bonnet rose qui a disparu. Et j’ai répondu, parce que ça m’a saoulé. Et ils sont venus, ils ont voulu se battre. Et je ne me suis pas retenu et donc j’ai frappé”.
 
Nous sommes mardi 31 janvier et, le visage tuméfié, Arthur raconte comment deux jeunes “de 13 ou 14 ans” l’ont pris à partie dans la station STIB du Parvis de Saint-Gilles, sous les yeux d’une jeune fille qui les accompagnait », raconte-t-il.
 
 Après scanner, une triple fracture de la pommette lui est diagnostiquée
 
L’homme de 28 ans parle d’une agression homophobe, “mais aussi autistophobe”. Et de développer : “Les autistes sont souvent dénigrés et critiqués pour avoir des comportements ou des styles vestimentaires considérés comme ‘enfantins’, légitimant culturellement qu’on les prenne de haut comme si ils ou elles étaient toujours ados.” Le Bruxellois explique sur Twitter que ces violences verbales, voire davantage, sont fréquentes dans sa vie. 
 
“C’est déjà arrivé plusieurs fois que des jeunes m’insultent dans la rue, comme si on se connaissait, comme si on était du même âge et qu’on pouvait me tutoyer ou me rabaisser. Aucune de ces raisons ne justifie une agression. J’ai le droit de porter ce que je veux, de me comporter comme je veux. Quand bien même je me promènerais […] avec une perruque et un sac Polly Pocket, j’aurais encore le droit de circuler dans tout le pays sans que jamais quelqu’un y trouve à redire”.
 
Arthur, cette fois, ne veut plus laisser passer. Il a porté plainte. Surtout, il prend la parole sur les réseaux sociaux où son histoire a ému de nombreux internautes. “Je n’ai aucune honte. C’est la première fois que je ne me laisse pas faire. J’avais le droit de me défendre. Le problème vient de vous. C’est à vous d’arrêter d’avoir la haine, d’arrêter d’avoir peur, d’arrêter d’être idiots”.
 
La police de Bruxelles-Midi ne s’est pas encore prononcée  sur cette affaire. 

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