
Cop 27 Sharm El Sheikh, entretien avec Mme Etotépé A. SOGBOHOSSOU, Directrice du Département Environnement à l’université Senghor, un des opérateurs directs de la Francophonie, basée à Alexandrie en Egypte
« Grace aux travaux du GIEC, nous avons tous une idée assez claire de l’ampleur du défi que représente pour l’humanité entière le changement climatique ainsi que l’urgence d’agir, » reconnaît elle. L’universitaire est d avis que « l une des principales attentes de cette CoP27 est relative à la Finance Climat » et assure que pour faire simple, les riches, « qui polluent plus, doivent aider les pauvres, qui subissent plus, à faire face aux ravages subis du fait des perturbations du climat ».
L observateur dit espérer que, « cette COP sera celle des actions décisives et pas seulement de belles promesses. » Et surtout qu’à partir de maintenant, chacun prendra la mesure du fait que le compte à rebours a commencé, que chacun a un tôle à jouer, et que chacun doit jouer un rôle, renchérit Mme ETOTÉPÉ. De l’argent oui, mais l’argent doit être bien dépensé, de façon inclusive. Femmes, jeunes, vieux…Gouvernements, société civile, chercheurs….se désolé t elle.
« Tout comme l’a dit Greta Thunberg, nous savons déjà ce qu’il y a à faire. » Faisons-le! Lance Mme la Directrice.
Présente à la conférence en tant qu’observateur! Mme rassure qu ‘il y a déjà eu de belles promesses ces derniers jours, même si beaucoup semblent peu satisfaits. »
Mais, renchérit elle, » je dirai simplement, comme on le dit chez nous, que la main qui donne est toujours au dessus de la main qui reçoit! »
Fatou Niang
Depuis Sharm El Sheikh