COP 27/ Le secteur agricole un levier majeur pour espérer respecter l’objectif de l’Accord de Paris

L’Agriculture pour la première fois, une journée (le 12 novembre) sera consacrée à l’agriculture dans l’agenda officiel de la COP et une table ronde réunissant des représentants politiques de haut niveau

Événement crucial pour le climat, la 27e Conférence des parties (COP),est organisée par l’ONU, du 6 au 18 novembre 2022 à Charm-El-Cheikh, en Egypte.

Elle a notamment pour objectif de donner un nouveau souffle à la lutte contre le réchauffement climatique et ses impacts, pour lesquels les pays du Sud réclament des dédommagements financiers.

Après des années de pression de la part des pays du Sud, ce sujet épineux a enfin été mis officiellement à l’ordre du jour des discussions.

Il n’est toutefois pas acquis que les débats aboutissent à la création d’un fonds, comme le réclament de nombreux acteurs du Sud, parmi lesquels les dirigeants venus d’Afrique, continent touché de plein fouet par le réchauffement climatique alors même qu’il ne contribue que de manière marginale aux émissions de gaz à effet de serre.

Autre nouveauté : pour la première fois, une journée (le 12 novembre) sera consacrée à l’agriculture dans l’agenda officiel de la COP et une table ronde réunissant des représentants politiques de haut niveau s’est tenue le 7 novembre.

À la fois victime et acteur du réchauffement, le secteur agricole est un levier majeur pour espérer respecter l’objectif de l’Accord de Paris, mais l’alimentation n’a été jusqu’à présent abordée qu’en marge des discussions institutionnelles sur le climat.

Plusieurs observateurs regrettent toutefois déjà que ces discussions ne laissent pas suffisamment de place à la société civile africaine, et en premier lieu aux mouvements paysans et aux jeunes.

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l’agriculture et l’alimentation, enjeux négligés des négociations sur le climat COP27

L’’agriculture et l’alimentation sont historiquement les grandes oubliées des négociations sur le climat, alors que ce secteur pèse pour un tiers des émissions de gaz à effet de serre et qu’il est particulièrement impacté par les effets du changement climatique.

Une des raisons avancées pour expliquer ce décalage est l’absence de consensus politique en matière agricole, avec une polarisation très forte entre ceux prônant des systèmes agroécologiques diversifiés et une vision conventionnelle plus technologique.

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l’Afrique est à l’origine de moins de 3 % du total mondial des émissions de gaz à effet de serre cumulées depuis le début de l’ère industrielle, mais qu’elle est en première ligne d’une crise climatique dont les impacts sont particulièrement élevés pour son agriculture et sa sécurité alimentaire.

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