Accords multilatéraux sur l’environnement : Wuhan et Genève accueillent la Conférence hybride du 5 au 13 novembre

La Conférence des Parties contractantes à la Convention de Ramsar, s’est ouverte du 5 au 13 novembre 2022 à  Wuhan et à Genève. 172 pays signataires dont le Sénégal prennent part à cette conférence hybride. Le Colonel Thian, Directeur des Parcs nationaux du Sénégal, représente notre pays dans cette importante rencontre sur la biodiversité.
Parallèlement à la COP 27 qui se déroule actuellement à Sharm El Cheikh en Égypte, la Conférence hybride sur la biodiversité a réuni à Wuhan du 5 au 13 novembre 2022, 172 pays signataires.

Selon la note parvenue à notre rédaction, «La cérémonie d’ouverture et le segment de haut niveau seront gérés de manière hybride à Wuhan et les négociations auront lieu en présentiel à Genève ».
La Convention relative aux zones humides d’importance internationale particulièrement comme habitats des oiseaux d’eau ou convention Ramsar, a été adoptée le 2 février 1971 dans la ville iranienne de Ramsar. «Son objectif principal est la conservation des zones humides. Elle permet également de définir des zones humides d’importance internationale mais également des standards de gestion des zones humides ».
Rappelons que la convention Ramsar est le plus ancien des accords multilatéraux sur l’environnement et est le seul à cibler  un écosystème en particulier. Les zones humides érant d’ailleurs des écosystèmes particulièrement vulnérables.
«Organisée tous les trois ans, lit-on, la Conférence des Parties contractantes à la Convention de Ramsar réunit les 172 signataires de la Convention de Ramsar pour débattre et adopter des résolutions qui viendront faire évoluer la convention ».
Parmi les enjeux majeurs de cette 14e édition, fugurent en bonne place les projets de résolution sur le renforcement de l’efficacité de la Convention ainsi que les rôles et responsabilités du Comité permanent qui seront discutés.
En termes de contenu, plusieurs résolutions seront discutées sur les aspects scientifiques, la communication et la visibilité de la Convention, l’inclusion de la jeunesse, le budget, le programme de travail pour la période 2022-2025 ainsi que sur le fonctionnement des initiatives régionales de Ramsar.
Mieux, les aspects politiques seront aussi abordés comme à l’accoutumée, dont le projet de Résolution proposé par l’Algérie dont le Maroc rejette catégoriquement du fait du conflit latent avec le Sahara Occidental.
Enjeux de la COP
Pour cette 14éme édition, les enjeux sont multiples en ce sens qu elle est la première rencontre en présentiel post COVID19.
Les agendas mondiaux de la biodiversité, du climat et de l’eau seront les éléments clés qui reviendront dans toutes les discussions
Débat de haut niveau

Le pays hôte a organisé un segment de haut niveau prévu le dimanche 6 novembre de 16h00 à 18h00 (heure de Wuhan) // 9h00-11h00 (heure de Genève) dans une modalité hybride à Wuhan et à Genève. Une note conceptuelle décrivant l’événement avec des informations sur la participation peut être trouvée au niveau du site.
Des événements  parallèles aussi,
Tout au long de la conférence, il y aura plusieurs événements parallèles souvent des sides events ou des groupes de travail couvrant un éventail de sujets. Les événements peuvent être trouvés au niveau du site Ramsar aussi dont ceux la plupart intéressent l’Afrique et le Sénégal avec des thématiques actuelles comme le dérèglement climatique.

L’épineuse question de l’eau et des inondations sera au cœur des débats de cette grande réunion sur la biodiversité cette année.
À en croire le Colonel Bocar Thiam, « Les zones humides sont l’un des écosystèmes les plus importants du monde et que leur conservation, leur restauration ,leur gestion et leur utilisation rationnelle et durable sont vitales pour relever les défis environnementaux, sociaux et économique, tels que les changements climatiques et la perte de la biodiversité tout en veillant à la santé et au bien-être de l’humanité et de toute la planète. »