Blanchiment d’Argent, financement du terrorisme : « Coordination, collaboration et coopération, notre seule arme contre ces menaces » (Edwin W. Harris Jr.)

Dans un contexte où la question de la sécurité en Afrique de l’Ouest se pose avec une acuité particulière, le directeur général du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) lance un appel à tous les membres engagés du GIABA à travailler ensemble dans l’intérêt commun de leur région contre le triple fléau croissant du blanchiment d’argent, du financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive d’une manière bien coordonnée et stratégique.
 
« Outre notre engagement, le triple C – coordination, collaboration et coopération – est notre seule arme contre ces menaces. Nos nombreux engagements et ressources ne serviront à rien si nous ne parvenons pas à coordonner, collaborer et coopérer pour partager nos expériences, nos connaissances et nos ressources afin de perturber et de démanteler les activités et les entreprises criminelles dans notre région, dans le contexte de nos particularités », a fait savoir Edwin W. Harris Jr. 
 
Le deuxième cycle d’évaluations mutuelles concernant le respect de son calendrier, de la contribution des États membres à l’examen au suivi, ainsi qu’à la qualité de ses rapports s’avère très difficile pour le Groupe Intergouvernemental (GIABA). 
 
Ainsi, dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (LBC/FT) le GIABA procéde à la formation de ses chefs de délégation. Le Secrétariat du GIABA prend des mesures pour renforcer les capacités des membres du GIABA, notamment en organisant des formations pour les Chefs de Délégation du GIABA et les représentants de l’ECG afin de renforcer leur rôle et leur compréhension des pratiques et procédures du Groupe.
 
« Le GIABA met activement en œuvre le mandat principal de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (LBC/FT) au sein du réseau mondial en procédant à des évaluations mutuelles de ses États membres afin de vérifier leur niveau de conformité avec les normes du GAFI et l’efficacité de leurs systèmes de LBC/FT », a expliqué le directeur général du GIABA. 
 
Aussi, le GIABA veille à ce que les efforts déployés dans le cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux soient consolidés. 
 
Toutefois, Edwin W. Harris Jr. affirme que le Groupe a réalisé de bonnes performances dans la mise en œuvre de l’ELAP, grâce à la Direction de la Conformité et de l’Évaluation pour ces formations.

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