Actes contre nature : les 2 présumés homosexuels avaient été trouvés seuls dans l’appartement d’une prostituée avec du lubrifiant

La démarche par laquelle les prévenus ont rejoint la barre des flagrants délits et leur façon de s’exprimer, tout semble laisser croire que les nommés Séna Mbaye et Massougou Sow ont un lien étroit avec l’homosexualité. Poursuivis pour actes contre nature, ils ont tous les deux (2) été entendus pour tirer le dossier au clair.
Il ressort des débats d’audience que Massougou Sow, commerçant âgé d’une vingtaine d’années avait été surpris avec Séna Mbaye lors d’un contrôle de la police dans un appartement meublé. Tous les deux s’apprêtaient à des actes impudiques. Des faits qu’ils ont catégoriquement niés devant la barre.
« M. le juge, la police nous a trouvés au salon en train de regarder la télé, je m’interroge toujours sur les motifs de notre interpellation ? », a soutenu Massougou devant la juridiction.
Les enquêteurs les ont chargés grâce à des preuves trouvées sur les lieux de leur arrestation. En effet, selon le procès-verbal d’enquête, les éléments de la police dans leur contrôle ont pu mettre la main sur du lubrifiant. Massougou qui cherchait à se défendre, a rejeté la propriété du produit.
« M. le juge, l’appartement est le domicile de ma sœur Amina et le lubrifiant a été trouvé dans sa chambre », a-t-il expliqué. Pourtant, ce dernier avait dans le PV confié qu’il était bel et bien un homosexuel tout en refusant avoir entretenu des rapports de quelque forme que cela soit avec son coaccusé Séna Mbaye. Des aveux qu’il a contredits face au juge.
« Je ne suis pas un homosexuel. Les policiers m’ont torturé pour me faire accepter ces accusations», a déclaré Massougou.
La culpabilité de Séna et Massougou des faits qui leur sont reprochés a été reconnue par le parquet car selon le procureur, la police n’a aucun intérêt à arrêter deux personnes qui ne faisaient que discuter dans un salon. Une thèse que ne partage pas la défense qui parle d’accusations fortuites.
« Monsieur le juge, mes clients ne sont pas coupables, ils sont juste de simples victimes », dira l’avocat. Pour le conseil, c’est à la grande sœur de Massougou qui est en vérité une prostituée que le lubrifiant trouvé dans l’appartement, appartient.
« Amina était une prostituée en règle, les enquêteurs n’ayant aucun moyen pour l’insulter, ont décidé de sacrifier Séna et Massougou », a fait savoir la robe noire.
La plaidoirie de la défense a permis d’alimenter davantage le flou dans cette affaire poussant ainsi le juge a relaxer les prévenus pour absence de preuves…

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