Tgi Mbour : Il porte plainte contre sa copine et devient son avocat face au juge

N. M. a été jugée aux flagrants délits du tribunal de grande instance de Mbour pour vol et destruction de la propriété d’autrui. Le plaignant n’est autre que son copain avec qui elle vit en concubinage.
 
Le jeune couple vivait un moment de tourbillon. C’est ainsi que M. Nd. a invité sa copine à aller loger ailleurs le temps qu’il règle leur problème.
 
Cette demande a sorti N. M. de ses gonds, elle a vandalisé la maison de son copain. En quittant les lieux, elle amène le frigo, le matelas, le micro-ondes, ainsi que d’autres affaires de son amant. 
 
Outré par le comportement de sa copine, M. Nd. a saisi la justice. Mais face au juge, M. Nd. a été le plus fervent avocat de sa copine, affirmant : « elle était juste en colère, raison pour laquelle elle a vandalisé ma maison. Mais elle a ramené tous les bagages qu’elle avait emportés avec elle. Je lui ai pardonné. Mon souhait et de la marier, si elle laisse ce dans quoi elle est ».
 
Mais dans quoi N. M. s’est-elle empêtrée pour fâcher son copain à tel point qu’il lui a demandé de quitter sa maison malgré son intention de la prendre comme épouse ?
 
Seul le tribunal et le jeune couple sont dans le secret des dieux. Car bien qu’il y ait un problème très ambiant entre le couple, le tribunal n’a pas voulu évoqué la source de leur différend.
 
Le juge Dème leur balance : « il y a un problème que je ne voudrais pas évoquer à cette barre. Vous savez et je sais, pas la peine de vous mettre mal à l’aise. Surtout que vous ambitionnez de vous marier ».
 
A la jeune prévenue, le juge ne manque pas de sermonner en lui disant : « sois normale, tu as un bon gars qui veut t’épouser et toi tu veux entrer dans des détails. Il n’est plus facile de trouver un homme qui vous aime, revient sur terre et attend qu’il t’épouse ».
 
Finalement, la prévenue a été relaxée du chef de vol et déclarée coupable de dommages à la propriété d’autrui. Elle devra payer une amende ferme de 10.000 francs.
 
Son copain de déclarer :  » je lui ai pardonné, je ne demande rien ».
 
Le juge de rétorquer : « ce n’est pas à vous qu’elle devra payer cette somme. Mais au ministère public ».
 
M. Nd. de demander au juge s’il pouvait payer sur le champ l’argent, ce qui n’a pas manqué de soulever des rires dans la salle.
Comme pour dire « le cœur a ses raisons que la raison ignore ».

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