Macron appelle Israéliens et Palestiniens à ne pas « alimenter l’engrenage de la violence »
Le président français Emmanuel Macron a exhorté dimanche Israéliens et Palestiniens à ne pas « alimenter l’engrenage de la violence » après les attentats perpétrés à Jérusalem-Est et la mort d’un Palestinien, tué par des gardes israéliens.
Lors d’un entretien téléphonique avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu, « le président de la République a rappelé la nécessité pour tous d’éviter des mesures susceptibles d’alimenter l’engrenage de la violence », a indiqué l’Elysée dans un communiqué.
« Il a, une nouvelle fois, exprimé sa disponibilité à contribuer à la reprise du dialogue entre les Palestiniens et les Israéliens », a souligné la présidence française.
Le chef de l’Etat a présenté ses condoléances au peuple israélien pour « les victimes de l’attaque terroriste » dans laquelle sept personnes ont trouvé la mort vendredi près d’une synagogue à Jérusalem-est.
Il a une nouvelle fois condamné cet « attentat abject », « fait part de la solidarité pleine et entière de la France avec Israël dans sa lutte contre le terrorisme » et répété « l’attachement indéfectible de la France à la sécurité » de ce pays.
Samedi, un Palestinien de 13 ans a également blessé par balles deux Israéliens à Silwan, à deux pas des remparts de la Vieille Ville.
Benjamin Netanyahu a promis une réponse « forte » et « solide » au « terrorisme » après les deux attaques. Dimanche, des gardes israéliens ont aussi tué un Palestinien en Cisjordanie.
Les attentats perpétrés à Jérusalem-Est ont fait suite à un raid militaire israélien meurtrier jeudi en Cisjordanie occupée, suivi de tirs de roquettes de Gaza vers Israël et de frappes aériennes israéliennes de représailles.
Les deux dirigeants ont également évoqué la situation régionale, notamment les avancées du programme nucléaire iranien en violation de l’accord international conclu en 2015.
Le président Macron a souligné « la fermeté nécessaire face aux développements de plus en plus préoccupants et au défaut de transparence des Iraniens ».
« Il a rappelé que le soutien iranien à l’agression russe en Ukraine exposait l’Iran à des sanctions et un isolement croissant », a poursuivi l’Elysée.