Bamako augmente la pression sur les soldats étrangers

Au Mali, un ultimatum de 72 heures lancé à partir de mardi (02.08) par les autorités aéroportuaires à l’encontre des forces étrangères d’une base de la Sahel Aviation Services (SAS) expire dans la nuit de jeudi à vendredi.

Celles-ci ordonnent également la cessation des activités d’accueil et de d’hébergement de la société au niveau de l’aéroport international de Bamako Senou avec effet immédiat.

Cette décision intervient dans la foulée de l’arrestation, le 10 juillet dernier, de 49 militaires ivoiriens qualifiés par les autorités de Bamako de « mercenaires ».

« Clauses contractuelles »

Dans le courrier officiel adressé à la Sahel Aviation Services, les autorités aéroportuaires maliennes n’écartent pas, en cas de non-respect de l’ultimatum lancé, d’user de « toutes les voies de droit pour la résiliation du bail qui lie les deux parties. »

Pour Salia Samaké du Mouvement Patriotique pour le Renouveau (MPR), le parti de l’actuel Premier ministre Choguel Kokalla Maiga, cette décision est la bienvenue :

« Je pense que s’il y a quelque chose de bien qui se passe dans cette affaire. Cela permet à nos structures de contrôle d’être beaucoup plus exigeantes. Lors de la crise avec la gestion du personnel de la Minusma et des autres organisations intervenant dans le secteur, il y a eu assez de laissez-passer. Mais la crise autour des 49 soldats ivoiriens a réveillé beaucoup de nos structures et les gens deviennent de plus ne plus exigeants. Ce qui se passe au niveau de l’aéroport n’est autre qu’une demande de respect des clauses contractuelles. »

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