Selon Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, les États-Unis “menacent d’éliminer physiquement Vladimir Poutine”. Le bras droit du président russe s’est exprimé dans une interview accordée à l’agence de presse russe TASS. Dans cet entretien, Sergueï Lavrov faisait référence aux déclarations de “responsables anonymes du Pentagone” qui parlaient d’infliger un “coup fatal” au Kremlin. “Ils menacent en fait d’éliminer physiquement le chef de l’État russe”, a assuré le ministre russe des Affaires étrangères à l’agence TASS. Lavrov a ensuite mis en garde toute personne qui encouragerait de telles actions contre la Russie “Si de tels projets sont effectivement encouragés par quelqu’un, cette personne devrait réfléchir très attentivement aux conséquences possibles”, a-t-il ajouté. Toujours selon Sergueï Lavrov, l’Occident et l’Ukraine sont déterminés à rayer la Russie de la carte. “Ce n’est pas un secret que l’objectif stratégique des États-Unis et de leurs alliés de l’OTAN est de vaincre la Russie sur le champ de bataille, comme un moyen d’affaiblir ou même de détruire notre pays”, a-t-il déclaré au cours de l’interview, affirmant également qu’il est “impossible” de “communiquer de manière normale” avec l’administration “anti-russe” du président américain Joe Biden. Menace nucléaire Le bras droit de Vladimir Poutine a également évoqué “les signaux de confrontation” de l’Occident sur les questions nucléaires. “Il semble qu’ils aient complètement renoncé à toute décence”, a déclaré Lavrov, se référant en outre aux déclarations de l’ancienne Première ministre britannique Liz Truss “qui a déclaré de manière claire, lors du débat préélectoral, qu’elle était prête à ordonner une frappe nucléaire” et du président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui, selon Lavrov, a exigé qu’il y ait des “frappes nucléaires préventives de l’OTAN contre la Russie”. “Démilitarisation” et “dénazification” Au cours de cette interview, le ministre russe des Affaires étrangères a réaffirmé la volonté de la Russie de “démilitariser” et “dénazifier” l’Ukraine. “Nos propositions pour la démilitarisation et la dénazification des territoires contrôlés par le régime, l’élimination des menaces à la sécurité de la Russie qui en émanent, notamment contre nos nouvelles provinces, sont bien connues de l’ennemi”, a-t-il insisté. “C’est simple: acceptez-le pour votre propre bien”, a-t-il ensuite lancé à Kiev, avant de prévenir: “Sinon, la question sera tranchée par l’armée russe.”

Arona T. et «Boa» sont dans de beaux draps. Ces deux ressortissants maliens sont accusés de viols répétés et séquestration. Le premier a été arrêté tandis que le second, en fuite, est recherché. Leurs victimes : leurs compatriotes Aminata K, mariée, et Khardiata G, une célibataire de 20 ans.

D’après L’Observateur, qui relaye cette affaire dans son édition de ce mardi, les quatre Maliens se sont connus lors d’une soirée organisée par les jeunes ressortissants de leur pays établis à Dakar. Ils échangent leurs contacts et les mis en cause promettent aux deux dames de les aider à trouver un emploi de domestique.

Quelques jours passent, Arona T. et «Boa» demandent à Aminata K. et Khardiata G. de passer à Guinaw Rails pour rencontrer un potentiel employeur. Ils leur font un transfert d’argent pour le transport.

Ces dernières se pointent le jour du rendez-vous. Leurs hôtes leur servent à manger et à boire avant d’engager la conversation. Le temps passe, aucun signe d’un employeur potentiel. Le crépuscule s’installe. Ensuite, tombe la nuit. Les dames décident de rentrer.

L’Observateur rapporte que les deux amis ont d’abord tenté gentiment de les retenir avant de se montrer menaçants avant de passer à la vitesse supérieure. Ils ferment à clé la porte, montent le son de la musique, déshabillent leurs victimes présumées et passent à l’acte, selon le journal.

Aminata K. et Khardiata G. seront jetées hors de la chambre le lendemain au petit matin. De retour à Khar Yalla, elles racontent leur mésaventure à leurs proches, qui leur suggèrent de déposer plainte. Elles saisissent la police de Guinaw Rails, qui se rend au domicile des mis en cause.

Après avoir longtemps toqué, les enquêteurs défoncent la porte de la chambre. Ils trouvent Arona T. en train de dormir. Ce dernier est embarqué, placé en garde à vue puis déféré au parquet. «Boa» avait déménagé le lendemain des faits supposés. Il est activement recherché.

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