Sanekh, Mbathio, Fata, Guigui… : dans quels business investissent les artistes

Pour arrondir leurs fins de mois, beaucoup d’artistes investissent dans des secteurs éloignés de leurs domaines de prédilection. L’Observateur a levé le voile sur la stratégie de diversification de quelques-uns.

Sanekh : vente de voitures et de chaussures

Il est dans la vente de voitures et de chaussures de sport. Il est en même temps embauché au Groupe futurs médias. Son ambition : devenir un grand concessionnaire de véhicules et le patron d’une grande surface dédiée aux chaussures de sport. Si le comédien s’est orienté vers ces deux univers, c’est parce qu’il a grandi dans une famille de mécaniciens et qu’il raffole des chaussures de sport. Il achète ses voitures aux Etats-Unis. «Il m’arrive parfois de subir des ‘coups’ dans mes transactions, mais chaque fois, j’en sors avec plus d’expérience», confie-t-il.

Guigui : consulting, immobilier et couture

Diplômée en marketing, communication et management, la chanteuse a fondé en 2018 la boîte de consulting G-Plus. Elle a eu à travailler avec le plasticien de renommée Ousmane Ndiaye Dago. Parallèlement, elle est propriétaire d’une agence immobilière et d’un salon de couture. Elle a confié la gestion de ces deux dernières entités à sa sœur. Durant la pandémie de la Covid-19, elle a compris qu’elle avait raison de diversifier ses activités. «Quand on a interdit tout ce qui est musique et spectacle, je me suis concentrée à fond sur mes activités. Je prends en référence les artistes américains, qui ont des industries», confesse Guigui.

Mbathio : commerce en ligne

Elle était d’abord danseuse. Consciente que son corps ne supportera pas éternellement les exigences physiques des chorégraphies, elle s’est tournée vers la chanson. Ça se passe plutôt bien pour elle. Mais, Mbathio sait que, comme avec la danse, elle ne pourra pas chanter toute sa vie. C’est pourquoi elle allie son art au commerce en ligne de vaisselle et de vêtements. Pour faire tourner à plein régime les affaires, elle use de sa notoriété et profite de ses nombreux déplacements à l’étranger.

Fata «El Presidente» : BTP, solaire, communication…

Il n’a pas attendu la crise du disque et des spectacles pour explorer des opportunités de business dans d’autres secteurs. Depuis plus de 20 ans, «Le président» arbore avec aisance ses casquettes d’artiste et d’homme d’affaires. Il avait ouvert en 2002 une célèbre boutique d’habillement nommée «El Presidente». C’était un point de rendez-vous des branchés. Mais les recettes n’étaient pas proportionnelles aux fortes affluences que l’endroit enregistrait. Il fermera boutique, plombé par les créances non remboursées. Sans perdre son temps à se plaindre, il se tourne vers le BTP et le solaire avec deux amis, un ingénieur et un environnementaliste. L’affaire était bien lancée, mais elle finit par échouer à cause, notamment, des lourdeurs administratives. L’un des associés explore d’autres horizons. Fata et le troisième exploitent la licence d’une application de transport, de livraison et de conciergerie. En même temps, il est à la tête de son label de musique et d’audiovisuel.

Aïda Samba : produits cosmétiques, literie, vaisselle…  
 
La marque «Saïda», c’est elle. Lancée en 2015, elle est spécialisée dans la vente de produits cosmétiques. L’appétit venant en mangeant, la chanteuse s’est lancée aussi dans la literie et à la vaisselle en ouvrant une boutique. Récemment, elle a ajouté dans sa panoplie la vente de tissus et de chaussures de luxe qu’elle importe d’Autriche.

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