
Présidentielle 2024 : non-dit des candidatures à YewwiPrésidentielle 2024 : non-dit des candidatures à Yewwi
Selon Wal fadjri, cette floraison des candidatures à Yewwi «cache un dessein inavoué». Le journal estime que chacun compte sur l’élimination des autres, «soit par décision de justice ou par le filtre du parrainage», pour ramasser la mise qui se traduirait par un soutien de la coalition à son projet de briguer la charge suprême.
Condamné à cinq ans ferme dans l’affaire de la Caisse d’avance de la mairie de Dakar, Khalifa Sall a perdu ses droits civiques. Sauf amnistie, il ne peut participer à une élection.
Ousmane Sonko pour sa part est traduit devant la chambre criminelle pour viol et menaces de mort (il a déposé un pourvoi en cassation pour éviter un procès). «Une condamnation à six mois, même assortie d’un sursis, l’empêcherait de se présenter à ce scrutin (présidentielle de 2024)», rappelle le journal. Qui ajoute que «le leader de Pastef (étant) très populaire, sa consigne de vote en faveur d’un candidat pourrait faire basculer cette élection».