
Pénurie de carburants : «Le blocage n’est pas une façon de négocier», estime Emmanuel Macron
Le chef de l’Etat veut mettre fin à la crise. Emmanuel Macron a appelé lundi les directions des groupes pétroliers et les syndicats à «la responsabilité», en soulignant que «le blocage» des dépôts de carburant n’était «pas une façon de négocier».
Emmanuel Macron a insisté sur le fait que la situation de pénuries de carburants dans presque un tiers des stations-service de France n’était «pas liée à la guerre du tout et elle n’est pas le fait du gouvernement».
«Les négociations salariales sont toutes légitimes et il ne m’appartient pas d’en juger. Mais il faut qu’elles (les parties) trouvent une conclusion pour que ce ne soit pas nos compatriotes qui en soient les victimes», selon lui.
Car, a-t-il poursuivi, «il ne faut pas qu’on soit dans un pays où on considère que c’est au gouvernement de tout faire».
«Je vous entends chaque jour dire -il faut du dialogue social, il faut du dialogue social-» et «c’est un peu facile de dire que, dès qu’il y a un problème, c’est la faute du président de la République, de la Première ministre ou des ministres».
«Le blocage, ce n’est pas une façon de négocier», a-t-il ajouté, alors que le mouvement de grève pour les salaires chez TotalEnergies a été reconduit jusqu’à mardi et étendu à une quinzaine de stations-service autoroutières du réseau Argedis, filiale du groupe, selon des sources syndicales.