Partenariat Public Privé : «Tous les contrats signés entre 2016 et 2021 sont illégaux»
Libération fait de graves révélations concernant les contrats de partenariat public privé (PPP) surtout ceux signés entre 2016 et 2021. Ils ont été «conclus en toute illégalité sans le moindre contrôle», soutient le journal. «Selon les textes en vigueur durant cette période, tous les projets de contrat PPP devaient bénéficier d’un visa impératif du Conseil des infrastructures», explique la source. Qui avance que «l’avis du [contrôleur] a été royalement ignoré». Ainsi, «aucun projet n’a été transmis au Conseil des infrastructures pourtant logé alors à la Présidence [sous Macky Sall]».
Par la suite, «ses membres ont été privés de budget et contraints de rester chez eux» avant la suppression de la structure et le transfert de ses compétences à l’Autorité de régulation de la commande publique (Arcop).
Selon le quotidien d’information, «le contournement» du Conseil des infrastructures a été «la porte ouverte à tous les abus» dont plusieurs marchés de gré à gré évalués «rien que pour le premier trimestre de 2022» à près de 430 milliards de F CFA.
Dans le lot, la société Planet One, bénéficiaire d’un gré à gré de 113 milliards pour la construction et l’équipement de 15 centres de formation professionnelle, a été «épinglée» par les «Paradise Papers», grâce au Consortium international des journalistes d’investigation.