
«Il était nu devant moi» : la femme mariée charge son beau-frère
Cette dernière rapporte qu’après plusieurs tentatives infructueuses d’obtenir ses faveurs sexuelles, Sakoura B. a nourri envers elle «une haine viscérale». C’est ainsi qu’un jour, alors qu’elle faisait le linge, l’accusé lui demande de déplacer ses bassines. Elle ignore l’injonction. S’ensuivent des échanges de propos aigres-doux et une bagarre au cours de laquelle, selon l’accusation, Sakoura B. lui envoie un banc à une jambe.
Fatoumata Dia se procure un certificat médical attestant une Incapacité temporaire de travail (ITT) de dix jours et porte plainte. S’il reconnaît avoir levé la main sur sa belle-sœur, le mis en cause a réfuté les accusations de viol et d’attentat à la pudeur. «Je ne lui ai jamais fait de proposition indécente. La morale même ne me le permet pas», a plaidé Sakoura B. à la barre.
Il a été condamné à trois mois avec sursis. Le parquet avait requis six mois ferme.