Hip-hop : Papa Gora, révélation américaine à la conquête de « ses terres »

 Il n’est pas encore bien connu au Sénégal mais Papa Gora Ndao s’est révélé comme l’auteur de l’album de l’année 2021-2022 à Cincinnati (USA). Ce jeune sénégalais de 28 ans, établi aux États-Unis, marque déjà ses empreintes au pays de l’Oncle Sam à travers son art, la musique.
 
 
Le chanteur et producteur, dont les parents sont originaires de la ville sainte de Touba, est né en Éthiopie et a poursuivi son chemin en Amérique. Cette diversité culturelle est certainement source de richesse dans sa carrière. 
 
 
En parlant de carrière, Gora, pour les Américains, en est à sa dixième année dans la musique. Basé aux USA depuis 2006 avec sa mère, ses frères et sœurs, l’artiste nous confie être sur les traces de son idole Alioune Badara Thiam alias Akon. « Akon est une star mondialement connue et partout adulée. Il s’est imposé ici tout en clamant son africanité, sa sénégalité. Je suis fier de suivre ses pas », fait-il savoir. 
 
 
Bien qu’amoureux du hip-hop, Papa Gora reste attaché au pays de la téranga par les cordes du mbalax. « Mbalax dafa nekh, dafa am power et c’est un rythme qui m’inspire beaucoup. Je suis rappeur à la base mais je touche à tous les styles musicaux notamment le mbalax qui est la signature du Sénégal », confie-t-il. 
 
 
Rêve de collaboration avec Youssou Ndour
 
 
D’ailleurs, dans une de ses  productions, en collaboration Free Zlogic, l’artiste a eu à travailler avec le célèbre rappeur saint-Louisien, Fata El Presidente, dans la chanson « Ana Sama Xaliss ». Un moyen pour lui de prouver son aisance dans la langue de kocc. Par ailleurs, son objectif principal est de collaborer avec d’autres artistes sénégalais particulièrement Youssou Ndour. « La légende qui ne cesse de m’inspirer, la chanson 4444 est pour moi l’une de ses meilleures sonorités », remarque l’artiste sénégalo-américain. 
 
 
 
« On me taxe souvent d’artiste old school dans mon style et je trouve que c’est bien car ce style que j’ai adopté est sans risque avec des thèmes très intéressants, pas d’insanités, pas de drogue ou quelque chose qui pourrait nuire à ma carrière. Actuellement, je reste concentré sur mes projets qui consistent à vendre la musique sénégalaise en wolof associé à l’anglais. Il faut également apprendre aux Sénégalais à s’ouvrir. La langue française est certes bien mais l’anglais est la clé qui ouvre beaucoup de portes”, estime Papa Gora qui annonce la sortie d’un nouvel album de 9 à 10 chansons très prochainement pour se faire connaître chez lui, et conquérir le cœur des Sénégalais.  
 
 
 
 
 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Previous post Deux journalistes violentés, la Cap dans une colère noire
Next post Tension sociale au Sénégal : À l’aune du devoir d’intelligence (Par Baye Salla Mar)