En Colombie, des combats entre deux groupes armés font 18 morts

18 morts. Juste avant la reprise de négociations de paix avec la dernière guérilla active en Colombie, l’Ombudsman (médiateur) du pays, Carlos Camargo a fait état d’affrontements violents ayant fait 18 morts entre deux groupes armés, dont une faction dissidente des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), un mouvement aujourd’hui démobilisé grâce à un accord de paix remontant à 2016.

Dans un bulletin publié par l’organisme public de surveillance des droits humains, on peut lire que «18 hommes ont été tués dans une confrontation entre les autoproclamés Comandos de la Frontera et le premier front ‘Carolina Ramirez’des dissidents des FARC». On ignore pour l’instant si les victimes sont des civils ou des militaires.

Les affrontements ont éclaté dans une zone rurale, à quelque 60 kilomètres de la frontière équatorienne. Zone où opèrent les Comandos de la Frontera, un groupe armé qui contrôle les routes du trafic de drogue dans la jungle à la frontière avec l’Équateur. Le front «Carolina Ramirez» appartient, lui, à la plus grande faction qui s’est retirée du pacte de paix ayant désarmé les FARC, selon la presse locale.

Les dissidents des FARC font partie d’un amalgame de groupes armés avec qui le gouvernement du nouveau président de gauche, Gustavo Petro, entend renouer le dialogue pour parvenir à son objectif de «paix total» dans tout le pays. L’organisation avait annoncé qu’elle réduirait les attaques contre les forces de sécurité afin de parvenir à un cessez-le-feu bilatéral en Colombie.

Le gouvernement doit reprendre les pourparlers de paix avec la guérilla de l’Armée de libération nationale (l’ELN) à Caracas, au Venezuela, après une suspension de presque quatre ans.

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