Daniel Bravo, des propos qui font scandale
La Coupe du monde est lancée. Ce dimanche marquait en effet le coup d’envoi du mondial qatari avec le match inaugural mettant aux prises le pays hôte à l’Equateur. Une rencontre soldée par une défaite du Qatar, dominé de la tête et des épaules par la sélection sud-américaine et logiquement battu 2-0. Après avoir vu un premier but refusé par un hors-jeu des plus limites, Enner Valencia a été le grand héros de la Tri grâce à ses deux buts.
Révélé aux yeux du grand public par ses trois années en Premier League, d’abord à West Ham puis à Everton, l’attaquant de 33 ans évolue depuis deux ans à Fenerbahçe, et ce après plusieurs passages par le championnat mexicain, une première fois il y a dix ans, au FC Pachuca, puis plus récemment après avoir quitté l’Angleterre, aux Tigres UANL où il a cotoyé André-Pierre Gignac durant trois saisons.
L’Équateur est un pays gangrené par les mafias
Le parcours du natis San Lorenzo est sans doute, pour Daniel Bravo, symbolique de la diaspora des joueurs équatoriens. Alors qu’il commentait ce match d’ouverture aux côtés de Christophe Josse, l’ancien Parisien s’est en effet laissé aller à quelques jugements pour le moins sévères avec les Equatoriens. « Il faut dire une chose: l’Équateur est un pays gangrené par les mafias, un pays très dangereux, c’est pour ça qu’il y a très peu de joueurs qui restent au pays « , a-t-il ainsi lancé.