Coupe du monde 2022: Gary Neville se paie Infantino après son discours lunaire

La récente sortie de Gianni Infantino a beaucoup fait parler en conférence de presse. À la veille du match d’ouverture entre le Qatar et l’Equateur (0-2), le président de la Fifa avait livré un long monologue dans lequel il affirmait se sentir « arabe », « gay », « travailleur migrant », en critiquant vivement les « leçons de morale » des détracteurs du Qatar, qui relèvent selon lui de « l’hypocrisie ».

« Aujourd’hui, je me sens qatari, aujourd’hui je me sens arabe, aujourd’hui je me sens africain, aujourd’hui je me sens gay, aujourd’hui je me sens handicapé, aujourd’hui je me sens travailleur migrant », a-t-il récité dans cette anaphore introductive, avant de rappeler son histoire personnelle. « Je sais ce que cela veut dire d’être discriminé, d’être harcelé, en tant qu’étranger. Enfant, j’étais discriminé (en Suisse) parce que j’étais roux et j’avais des taches de rousseur, j’étais Italien, je parlais mal l’allemand. »

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« Il devrait rassembler les gens »

Cette sortie lunaire du président de la Fifa n’a pas été du goût de Gary Neville, qui l’a sévèrement recadré au micro de Bein Sports. « C’est un visage terrible pour le football ce gars (Infantino). Certaines des choses qu’il a dites hier (samedi) étaient inappropriées et ne devraient pas être dites par lui. Il devrait être un homme d’État, il devrait rassembler les gens. C’est le représentant mondial du football », a pesté l’ancien défenseur de Manchester United en marge du match d’ouverture entre le Qatar et l’Equateur, dans des propos relayés par Sky Sports.

Samedi, le président de la Fédération sportive LGBT+, Eric Arassus, est également monté au créneau, dénonçant du « pink washing » et « une très mauvaise opération de communication ». Ce dernier assure que le choix du Qatar aurait dû être « réfléchi » et « anticipé » bien avant, car « ce pays réprime et torture des homosexuels »., les Arabes, les musulmans et la Coupe du monde du Qatar. »

Samedi, le président de la Fédération sportive LGBT+, Eric Arassus, est également monté au créneau, dénonçant du « pink washing » et “une très mauvaise opération de communication ». Ce dernier assure que le choix du Qatar aurait dû être « réfléchi » et « anticipé » bien avant, car « ce pays réprime et torture des homosexuels ».

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