Côte d’Ivoire: le CNS se penche sur le cas des 49 militaires détenus au Mali

En Côte d’Ivoire, s’est tenu jeudi 4 août un Conseil national de sécurité. En tête des sujets abordés, le cas des 49 militaires ivoiriens détenus à Bamako depuis plus de trois semaines. Le CNS est présidé par Alassane Ouattara, qui s’est donc exprimé sur cette situation qu’il dit suivre « personnellement ».

En Côte d’Ivoire, s’est tenu jeudi 4 août un Conseil national de sécurité. En tête des sujets abordés, le cas des 49 militaires ivoiriens détenus à Bamako depuis plus de trois semaines. Le CNS est présidé par Alassane Ouattara, qui s’est donc exprimé sur cette situation qu’il dit suivre « personnellement ».

« Le Conseil national de sécurité déplore toutefois, poursuit le texte, que les autorités de transition du Mali continuent de détenir ces soldats de façon arbitraire, en dépit de toutes les explications et preuves fournies par les autorités ivoiriennes pour attester le caractère légal et régulier de leur mission ».

Alassane Ouattara remercie son homologue togolais Faure Gnassingbé pour sa médiation et ses initiatives en vue d’une « résolution diplomatique de ce malentendu entre la Côte d’Ivoire et le Mali ».

Pour l’instant les discussions semblent bloquées. Bamako chercherait à obtenir l’extradition d’anciens hauts responsables maliens qui se trouveraient sur le sol ivoirien. Ce qu’Abidjan refuse.

Lors de ce CNS, le président ivoirien a aussi remercié le président en exercice de la Cédéao, le Bissau-Guinéen Umaro Sissoco Embalo, ainsi que Macky Sall qui préside l’Union afriaine et la vice-secrétaire général de l’ONU Amina Mohamed pour leur solidarité et leur implication.

Mercredi, le ministre de la Défense Téné Birahima Ouattara a rencontré les familles des 49 militaires comme pour montrer que le pays fait bloc derrière eux.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Previous post Patrick Balkany autorisé à sortir de prison vendredi
Next post Décès de François Mancabou : les avocats et la famille vont parler