Cop 27 : Le secrétaire général de l’Onu Antonio Guterres exhorte les pays participants à trouver un « accord ambitieux »

Au dernier virage de la conférence mondiale sur le climat sans une lueur d’espoir pour les pays en développement, le patron de l’Onu exhorte les pays participants à trouver un « accord ambitieux ».

Sur quoi va déboucher la Cop27, qui doit s’achever ce week-end ?

Alors que la fin de la Cop27 approche, le secrétaire général de l’Onu Antonio Guterres a exhorté les participants ce jeudi 17 novembre 2022 à trouver « un accord ambitieux et crédible » sur la question épineuse de la compensation des dégâts climatiques subis par les pays du Sud.

« La manière la plus efficace de reconstruire la confiance est de trouver un accord ambitieux et crédible sur les pertes et préjudices et le soutien financier aux pays en développement », a-t-il déclaré en Égypte.

Il condamne « le jeu des accusations mutuelles »
La question des « pertes et dommages » , inscrite officiellement à l’agenda de la conférence de l’Onu sur le climat à Charm el-Cheikh, continue de diviser avec les pays du Sud qui réclament l’établissement rapide d’un fonds dédié et ceux du Nord qui y sont globalement hostiles.

« Le temps de parler de la finance pour les pertes et dommages est terminé. Nous avons besoin d’action », a déclaré Antonio Guterres.

Il a constaté le fossé entre pays du Nord et du Sud mais a prévenu que « le jeu des accusations mutuelles est une recette pour une destruction mutuelle assurée ». « Je vois la volonté de conserver l’objectif de (limiter le réchauffement à) 1,5 °C mais nous devons nous assurer que les engagements soient évidents dans les résultats de la COP27 », a-t-il aussi dit.

Enfin, il a pressé les pays d’agir « sur la question cruciale de la finance » pour aider les pays en développement à limiter leurs émissions et à s’adapter aux changements climatiques. 100 milliards de dollars annuels ont été promis en 2009 à ces fins par les pays développés mais sans que ces sommes ne soient atteintes.

Toujours est il que la tension monte petit à petit à Charm el Cheikh, dans les boxes de réunion, dans les salles de conférences et dans les longs couloirs où se croisent délégués et observateurs du monde entier depuis près de deux semaines.

Et ce qui est clair, c est que ce coup de sifflet final ne signifie pas pour autant la fin des négociations qui risquent bien de se prolonger, comme souvent lors de ce rendez-vous annuel, jusqu’à samedi ou dimanche.

Cependant, les chances d’aboutir à un accord à l’issue de ces deux semaines de négociations s’amenuisent d’heure en heure, selon des observateurs africains interrogés.
Wait and see.

Fatou-Niang
Depuis Sharm El Sheikh

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