
Comment la dernière née des organisations patronales compte capter les juteux marchés publics
D’après Les Échos, ces derniers sont partis d’un constat amer : l’essentiel des juteux marchés publics vont aux entreprises étrangères. Ils ont pris comme exemple ceux du stade Abdoulaye-Wade, construit par les Turcs, et des nombreux autoponts érigés à travers Dakar, confié à l’entreprise française Matière.
Les fondateurs du C50 PN sont d’autant plus courroucés que ces adjudicataires, signalent-ils, s’appuient sur des ouvriers et techniciens locaux pour des salaires dérisoires et refusent souvent de confier la sous-traitance d’une partie de leurs marchés aux entreprises nationales.
Les Échos rapporte que Abdoulaye Sylla et Cie veulent faire bouger les lignes. Ils entendent pousser les pouvoirs publics à inscrire dans le Code des marchés que les entreprises communautaires sont prioritaires pour les marchés qu’elles peuvent exécuter. S’il s’agit de marchés qu’elles ne peuvent pas exécuter, que les compagnies étrangères adjudicataires sous-traitent ceux-ci, à hauteur de 30% à 50%, avec des entreprises nationales.