Chaque année, les votes de certains journalistes pour le Ballon d’Or font polémique. De nombreux observateurs ont pu remarquer encore pour cette édition, quelques classements farfelus, voir grotesques, parmi ceux qui ont pu commencer à fuiter. Les votes de certains journalistes au Ballon d’Or font souvent débat. Et cette année ne fait pas exception. Chaque année, certains classements suscitent l’incompréhension, ou la polémique, en raison de choix surprenants qui semblent privilégier la popularité ou le palmarès d’un joueur plutôt que ses performances individuelles et son impact réel sur le terrain. Parfois, les «podiums» de certains journalistes sont même énigmatiques, tant ils sont déconnectés de la réalité. Pour rappel, les votants sont des journalistes, issus des 100 premiers pays au classement FIFA. Ils devaient choisir dix joueurs et leur attribuer une note comprise entre 15 et un point. Le joueur ayant récolté le plus de points est ainsi désigné Ballon d’Or. Leurs votes, secrets jusqu’à présent, sera bientôt révélé par l’organisateur de l’événement. Le système de vote encore remis en cause En attendant la publication détaillée des suffrages par France Football, courant novembre, l’émission espagnole «El Chiringuito» a eu le droit à quelques indiscrétions. Le journaliste représentant le Salvador (83 au classement FIFA), spécialiste des votes incompréhensibles, a placé Rodri hors du top 5 et Vinicius hors du top 10. À la première place de son top, se trouve Jude Bellingham, suivit d’Erling Haaland, de Toni Kroos, de Lautaro Martinez et enfin de Dani Olmo. Rodri ne pointe ainsi qu’à la 8e place. En 2021, ce dernier, avait déjà fait parler de lui à cause d’un classement tout aussi étonnant, notamment composé de Raheem Sterling en deuxième position et Romelu Lukaku à la cinquième place. «Il ne fait pas partie des 10 meilleurs joueurs d’Europe. Il n’est pas assez complet. Je ne considère pas Vinicius Júnior comme un joueur déterminant dans le jeu. Son déplacement sur le terrain est uniquement dans une zone assez petite», a-t-il commenté, ce matin, au journal Marca. Le journaliste albanais, qui a bien placé Rodri en pole position, n’a placé Vinicius qu’à la 8e place. Granit Xhaka vient se positionner à la 10e place. Quid donc de Florian Wirtz ? La Guinée équatoriale place, à son tour, Nico Williams «ballon d’argent». Des pays comme la Chine (92e) ou l’Ukraine (25e) ont placé Rodrygo au premier rang, avec quinze points. Mais pour l’Ukraine, pas de Vinicius dans le top 3. Le représentant équatorien a quant à lui décidé de placer Kroos sur la plus haute marche. Du côté de l’Espagne, c’est Alfredo Relaño, directeur du journal AS, qui a voté pour le pays. Sous la pression populaire, il a révélé sa sélection. L’homme de presse a placé Vinicius en tête, devant Rodri et Bellingham. Kroos est à la suite de son classement, puis viennent Carvajal, Yamal, Mbappé, Foden, Wirtz et enfin Palmer. Des choix, qui vont encore faire jaser sur la crédibilité réelle de l’évènement.

Chaque année, les votes de certains journalistes pour le Ballon d’Or font polémique. De nombreux observateurs ont pu remarquer encore pour cette édition, quelques classements farfelus, voir grotesques, parmi ceux qui ont pu commencer à fuiter.
 
Les votes de certains journalistes au Ballon d’Or font souvent débat. Et cette année ne fait pas exception. Chaque année, certains classements suscitent l’incompréhension, ou la polémique, en raison de choix surprenants qui semblent privilégier la popularité ou le palmarès d’un joueur plutôt que ses performances individuelles et son impact réel sur le terrain. Parfois, les «podiums» de certains journalistes sont même énigmatiques, tant ils sont déconnectés de la réalité.
 
Pour rappel, les votants sont des journalistes, issus des 100 premiers pays au classement FIFA. Ils devaient choisir dix joueurs et leur attribuer une note comprise entre 15 et un point. Le joueur ayant récolté le plus de points est ainsi désigné Ballon d’Or. Leurs votes, secrets jusqu’à présent, sera bientôt révélé par l’organisateur de l’événement.
 
Le système de vote encore remis en cause
En attendant la publication détaillée des suffrages par France Football, courant novembre, l’émission espagnole «El Chiringuito» a eu le droit à quelques indiscrétions. Le journaliste représentant le Salvador (83 au classement FIFA), spécialiste des votes incompréhensibles, a placé Rodri hors du top 5 et Vinicius hors du top 10. À la première place de son top, se trouve Jude Bellingham, suivit d’Erling Haaland, de Toni Kroos, de Lautaro Martinez et enfin de Dani Olmo. Rodri ne pointe ainsi qu’à la 8e place. En 2021, ce dernier, avait déjà fait parler de lui à cause d’un classement tout aussi étonnant, notamment composé de Raheem Sterling en deuxième position et Romelu Lukaku à la cinquième place. «Il ne fait pas partie des 10 meilleurs joueurs d’Europe. Il n’est pas assez complet. Je ne considère pas Vinicius Júnior comme un joueur déterminant dans le jeu. Son déplacement sur le terrain est uniquement dans une zone assez petite», a-t-il commenté, ce matin, au journal Marca.
 
Le journaliste albanais, qui a bien placé Rodri en pole position, n’a placé Vinicius qu’à la 8e place. Granit Xhaka vient se positionner à la 10e place. Quid donc de Florian Wirtz ? La Guinée équatoriale place, à son tour, Nico Williams «ballon d’argent». Des pays comme la Chine (92e) ou l’Ukraine (25e) ont placé Rodrygo au premier rang, avec quinze points. Mais pour l’Ukraine, pas de Vinicius dans le top 3. Le représentant équatorien a quant à lui décidé de placer Kroos sur la plus haute marche. Du côté de l’Espagne, c’est Alfredo Relaño, directeur du journal AS, qui a voté pour le pays. Sous la pression populaire, il a révélé sa sélection. L’homme de presse a placé Vinicius en tête, devant Rodri et Bellingham. Kroos est à la suite de son classement, puis viennent Carvajal, Yamal, Mbappé, Foden, Wirtz et enfin Palmer. Des choix, qui vont encore faire jaser sur la crédibilité réelle de l’évènement.

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Seule une cinquantaine ont été formellement identifiés. “Tous savaient” selon le mari Mais selon le mari et principal accusé, 71 ans aujourd’hui, “tous savaient” que son épouse était droguée à son insu. Pour l’instruction, “chaque individu disposait de son libre arbitre” et aurait pu “quitter les lieux”. Durant l’enquête, le retraité a reconnu avoir administré certains soirs de puissants anxiolytiques à sa femme sans le lui dire. L’ex-épouse, dans un état “plus proche du coma que du sommeil” selon un expert, ne s’est rendue compte de rien. Elle a tout appris à 68 ans, après presque cinquante ans de vie commune, lorsque l’enquête a débuté à l’automne 2020 : son mari venait d’être surpris dans un centre commercial en train de filmer sous les jupes de trois clientes. « Le violeur, c’est Monsieur Tout-le-Mon­de. La part des auteurs de viols pour lesquels on arrive à diagnosti­quer une véritable pathologie mentale est infime », Véronique Le Goaziou, Spécialiste des violences sexuelles Pompier, artisan, ex-policier, électricien ou encore journaliste: les 51 accusés au procès des viols d’une femme à Mazan (Vaucluse) ne souffrent d’aucune pathologie psychique notable, selon des experts, qui pointent toutefois leur sentiment de “toute-puissance” sur le corps féminin. “Il n’y a pas de profil type du violeur. Le violeur, c’est Monsieur Tout-le-Monde”, explique à l’AFP Véronique Le Goaziou, chercheuse associée au Laboratoire méditerranéen de sociologie, spécialiste des violences sexuelles. Ce procès des viols de Mazan est par contre un “type d’affaire extrêmement rare”, décrit-elle: pour l’âge des deux protagonistes principaux, pour son mode opératoire-l’époux droguant sa femme pour la rendre inconsciente et invitant d’autres hommes à en abuser, sans contrepartie financière-, et pour le nombre d’accusés. “La première réaction qui va venir à la bouche de beaucoup sera ‘c’est un grand malade’, ‘c’est un fou’. Pas sûr du tout. La part des auteurs de viols pour lesquels on arrive à diagnostiquer une véritable pathologie mentale est infime”, estime Mme Le Goaziou à propos du principal accusé. Celui-ci ne souffre “d’aucune pathologie ou d’anomalie mentale” mais d’une “déviance sexuelle ou paraphilie de type voyeurisme”, selon plusieurs examens psychiatriques réalisés lors de l’enquête. Il y est qualifié de “patriarche”, “manipulateur” doté d’une personnalité “perverse”, utilisant sa femme comme “appât”. Certains admettent le viol Lors de ses auditions, il a expliqué retirer “du plaisir” à voir son épouse forcée à effectuer des actes qu’elle refusait habituellement. “Le fait de soumettre quelqu’un peut susciter un formidable sentiment de toute-puissance et de pouvoir sur un être plus faible, ou qu’on domine. C’est un sentiment de domination masculine”, souligne Véronique Le Goaziou. Affirmant avoir été lui-même violé à l’âge de neuf ans, par un infirmier, l’accusé principal a exprimé ses regrets aux enquêteurs, affirmant avoir été “pris dans une addiction” l’empêchant d’arrêter. À ses côtés comparaîtront plusieurs dizaines d’hommes soupçonnés de s’être rendus individuellement au domicile du couple, après une prise de contact préalable sur un forum échangiste. Des Vauclusiens principalement, au casier judiciaire vierge et souvent en couple, voire pères,, et décrits comme des conjoints “aimants”, avec des “pratiques sexuelles normales”. Deux versions divergent entre accusés: une grande majorité prétend que Dominique P. présentait un “scénario”, où son épouse ferait mine de dormir pendant qu’un inconnu lui ferait l’amour ; jamais le fait qu’elle soit droguée, et donc inconsciente, ne leur aurait été présenté. À l’opposé, une poignée reconnaît avoir agi en connaissance de cause, une version corroborée par le mari et plusieurs conversations privées sur le forum. “Aucun souvenir” En fouillant l’ordinateur du mari de la victime, les enquêteurs ont alors découvert des milliers de photos et vidéos d’elle, visiblement inconsciente, souvent en position fœtale, violée par des dizaines d’inconnus, au domicile familial. Les policiers ont aussi retrouvé des conversations où il invitait ses interlocuteurs à venir profiter de sa femme. Pour elle, le procès s’annonce comme “une épreuve absolument terrible”, estime Me Antoine Camus, un de ses avocats qui défend aussi ses trois enfants et ses cinq petits-enfants. Elle “va vivre pour la première fois, en différé, les viols qu’elle a subis pendant dix