Cette attaque en bonne et due forme de Booba à l’égard d’Olivier Giroud confirme par ailleurs les relations glaciales entre les deux hommes, auparavant très proches. Mais le soutien apporté par KB9 à Bassem Braiki, qui avait été violemment agressé, a scellé la fin de leur amitié. « Je ne cautionne pas ce qui est arrivé en bas de chez lui. C’est un mec du 6.9 et je le soutiens pour ce qui lui est arrivé. Parce que c’est pas frais du tout. Maintenant, stop, arrêtez de dire que je soutiens, qu’il a eu des propos racistes, je regarde pas les vidéos, je ne sais pas ce qu’il se passe. Mais sur ce qui lui est arrivé, j’ai dit gros big-up à Bassem »,avait confié l’attaquant tricolore.

Le groupe Lafarge dénonce des « dégâts considérables » après la dégradation de l’une de ses cimenteries par des militants écologistes. Samedi soir, environ 200 personnes se sont introduites par effraction sur le site de l’usine de La Malle (Bouches-du-Rhône) et ont dégradé installations, bâtiments et véhicules. « On est encore en train d’évaluer les dégâts » mais ils sont « considérables », a déclaré ce lundi matin Loïc Leuliette, porte-parole de Lafarge France, sur BFMTV.

C’est une action « qui a été extrêmement violente » à l’encontre des installations de l’usine, a assuré Loïc Leuliette, affirmant que les militants ont « tout saccagé ».

« Ça a été un choc »

Le porte-parole de l’usine a confirmé qu’il n’y avait eu aucune violence physique de la part des militants écologistes. Mais « une partie des familles du personnel était rassemblée à proximité immédiate » à l’occasion de la fête de fin d’année organisée par l’entreprise. « Dès qu’ils ont eu l’information de cette irruption, ça a été vraiment un choc. Il faut imaginer qu’on avait plus d’une cinquantaine d’enfants sur place, des jeunes enfants », a regretté Loïc Leuliette.

Par ailleurs, Lafarge a tenu à se défendre des accusations de pollution portée par les militants écologistes. Cette usine est l’une de celles « qui produit le ciment le plus bas carbone », a affirmé le porte-parole de l’entreprise. La cimenterie fait partie des cinquante sites industriels français qui émettent le plus de gaz à effet de serre, selon la liste dressée par le gouvernement. Les représentants de ces usines ont été reçus en novembre dernier à l’Élysée.

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