Angleterre: ce rôle que Bruno Fernandes a joué involontairement auprès de Maddison
Les statistiques de Bruno Fernandes pour ses débuts en Premier League étaient absolument ahurissantes: 40 buts et 25 passes décisives en une saison et demie. De quoi servir d’exemple à James Maddison, international anglais de Leicester, qui s’est confié devant la presse avant le Mondial, qu’il va disputer avec les Three Lions.
« Il y a quelques saisons, quand je n’étais pas dans l’équipe d’Angleterre, Bruno Fernandes jouait très bien pour Manchester United et affichait des chiffres extraordinaires en termes de buts et de passes décisives, raconte t-il, dans des propos relayés par le Manchester Evening News. Alors je l’ai probablement regardé d’un peu plus près à ce moment-là. Comment fait-il pour marquer autant de buts? Quels mouvements fait-il que je ne fais pas? Si cela fait de moi un étudiant du jeu, OK. Je regarde chaque match. Ma copine devient folle tellement je regarde de matchs. Pendant le confinement, quand il y avait quatre matchs par jour, je les regardais tous. »
Le milieu offensif des Foxes a inscrit sept buts et délivré quatre passes décisives en 13 matches de Premier League cette saison. Des statistiques qui font de lui l’un des joueurs les plus décisifs du championnat anglais.
« Je suis toujours ce petit garçon qui tape dans le ballon »
Grand fan de football depuis l’enfance, James Maddison a appris à mêler plaisir et travail: « J’apprécie tous les bons joueurs de la Premier League. J’essaie de tirer quelque chose de chacun des joueurs que je regarde, qu’ils soient d’un niveau supérieur, du même niveau ou inférieur. Si je regarde un match à la télévision, je regarde souvent les joueurs dans ma position », explique t-il.
S’il souhaite prendre le meilleur de chacun, il n’a cependant pas de modèle, ou un joueur qu’il essaye de calquer absolument. Il est simplement un gros consommateur de football, au grand dam de sa compagne: »Ma petite amie devient folle parce que je regarde tellement… Pendant le confinement, quand il y avait quatre matchs par jour, je les regardais tous, avoue le milieu de 25 ans. J’adore le jeu. Dans ma tête, je suis toujours ce petit garçon qui tape dans le ballon dans le jardin avec ou avec de la peinture sur le visage. »