Alioune Tine : 2024 est un horizon incertain pour…

Par rapport à 2024 (Présidentielle),  il faut une transition civile. Il s’agit d’être ensemble pour savoir ce qu’on peut changer pour aller à cette date  dans la paix, dans la stabilité, parce que tout le monde a peur de ce tournant.  
Pour le fondateur d’Afrikajom Center, «quand on regarde les présidentiables, tout le monde a des problèmes pour être éligibles, en tout cas les gens les plus légitimes, si l’on se réfère aux dernières élections. 2024 est un horizon incertain pour Karim Wade, Macky Sall, Barthélémy Dias, Khalifa Sall et Ousmane  Sonko. Il est complètement bouché. Il faut le régler avec le dialogue».
Pour lui, il faut voir comment dépolluer le champ politique sénégalais. Après la compétition électorale, c’est la compétition pour les places. Il faut se demander si c’est ça le changement, la rupture. La situation actuelle est une logique de pousse-toi que je m’y mets. Actuellement, personne ne détient la clé et dès qu’on aura la composition de l’Assemblée, les problèmes vont commencer. Alors qu’il y a des choses qu’il faut changer. Par exemple, remettre sur le tapis la question des assises nationales, voir comment renforcer les institutions, revoir la loi électorale et les outils de régulation, le problème du financement des partis.
Alioune Tine note qu’il faut un pouvoir Législatif qui soit là et qui peut agir pour prévenir et régler. Il faut aussi un pouvoir Judiciaire qui permet de résoudre les crises. Il estime que si  les Sénégalais ont donné à l’Assemblée  un pouvoir d’investigation,  de contrôle du gouvernement, c’est pour que, la première fois, on ait  un Parlement en face du pouvoir. C’est une incitation à voir l’équilibre entre les pouvoirs.

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